jeudi 17 octobre 2019

ChallengeAZ 2019 : préambule

Bien le bonjour,

Je n'avais pas forcément prévu de rédiger un préambule au ChallengeAZ 2019 mais force est de constater que c'est plutôt une bonne idée pour lancer les hostilités.

Tout d'abord, qu'est ce que le ChallengeAZ ? L'idée a été lancée par Sophie Boudarel (a.k.a La Gazette des Ancêtres) en 2013 après s'être inspirée d'un blog anglo-saxon; je vous renvoie vers ce lien sur son blog.

Donc blogger sa généalogie de A à Z pendant un mois. Voilà bien un exercice difficile quand le temps nous est compté. Ce sera ma première participation alors que ce fameux temps me manque pour mener à bien toutes mes recherches en parallèle de mes vies professionnelle et familiale. Après tout, quoi de plus motivant que de rédiger 26 billets quand on a 3 filles ayant de 9 mois à 3 ans à s'occuper ?

Alors pour cette première, je ne pars pas sur quelque chose de compliqué : je parlerai des patronymes rares de la généalogie de mes filles. Selon le patronyme et le nombre d'ancêtres le portant, l'article sera plus ou moins étoffé. Il y en aura donc des très courts, des moyens, et des plus longs. Cela va sans dire mais c'est mieux en le disant.

Sur Twitter, j'en vois beaucoup qui se font un sang d'encre, se mettent la rate au court-bouillon ou qui se font des nœuds au cerveau quant à l'avancée et/ou la qualité de leur ChallengeAZ... J'espère que je n'aurai pas le même stress mais aussi que mon travail intéressera un minimum de personnes, du moins celles qui sont sensibles à l'anthroponymie. Toujours est-il que je prendrai bien du plaisir à participer.

Sur ce, bon courage à toutes les participantes et tous les participants, merci d'avance aux lectrices et lecteurs, et rendez-vous le 1er novembre !

Renaud

PS : je n'évoquerai pas mon propre nom car il fera, un jour, l'objet d'un dossier complet.

vendredi 11 octobre 2019

A la vie comme à la mort : le destin tragique de Victor

Victor. Ce prénom tellement en vogue au 19e siècle. Bon nombre de mes ancêtres et collatéraux ont porté ce prénom. Pourtant quand je vois ce prénom je ne pense qu'à un seul d'entre eux : Victor Bourdin-Grimaud. Ce n'est pas un ancêtre mais un collatéral, frère de mon arrière-grand-père Joseph (Pantin 1881 - Paris 7e 1927). J'ai décidé de lui consacrer tout un article car il a fait partie de ces personnes que j'ai traquées pendant des années et vous allez voir que sa vie n'a pas été un long fleuve tranquille.
Victor était un anonyme parmi les anonymes. Personne ne se souvient de lui ou à peine. Une de ses petites-filles que j'ai rencontrée en 2004 se souvenait tout juste de son nom et de ses relations tendues avec son père, le fils de Victor. On pourrait dire que c'est normal qu'on est né en 1931, que le père, René Victor, est décédé en 1940 et le grand-père, Victor donc, en 1936 mais cela ne justifie pas tout. Non, on le comprend mieux quand on découvre ce qu'a traversé mon arrière-grand-oncle.


1. L'enfant assisté


Victor Bourdin-Grimaud naît à Pantin, un samedi, le 24 mars 1883. Il est le dernier fils survivant d'une fratrie de six de Julien Bourdin-Grimand - oui, le n est devenu un u, c'est une énigme non résolue - et de Jeanne Nard. Les autres enfants sont :

  • Joseph (Saint-Bonnet-Elvert 1879 - id. 1879), décédé à l'âge d'un mois,
  • Joseph (Brive-la-Gaillarde 1880 - id. 1880), décédé à l'âge de 10 jours,
  • Joseph (Pantin 1881 - Paris 7e 1927), mon arrière-grand-père,
  • Jeanne (Pantin 1881 - id. 1882), sœur jumelle du précédent, décédée à l'âge de 2 mois,
  • Jeanne Adèle (Pantin 1888 - id 1888), décédée à l'âge de 2 mois.

Le père de Victor, Julien est un Aindinois né en 1850 à Souclin et a travaillé comme cantinier au 80e régiment de ligne où il était également caporal clairon. Il rencontre Jeanne Nard alors qu'il est en garnison à Tulle. C'est là qu'ils se marient en 1877. Après le décès de leur deuxième fils, ils s'établissent à Pantin (Seine-Saint-Denis) où lui se reconvertit comme fondeur en suif et elle en blanchisseuse. 

C'est en 1892 que la vie bascule pour la famille : Julien meurt à l'hôpital Lariboisière d'une cirrhose du foie. Il n'avait que 42 ans. Il laisse alors à sa veuve deux fils de 11 et 9 ans. Mais Jeanne Nard ne dispose pas suffisamment de ressources pour subvenir à leurs besoins et se voit contrainte de les placer à l'Assistance Publique de Paris. Cela se passe en 1894.

Le dossier d'enfant assisté de Victor, disponible aux archives départementales de Paris, est assez riche en informations puisqu'on découvre que :
  • Jeanne Nard ne gagne qu'environ 1 franc par jour (extrait 1),
  • Son loyer s'élève à 140 francs par mois (extrait 1),
  • Elle n'a jamais obtenu de pension militaire malgré ses demandes répétées au ministère de la guerre,
  • Victor est atteint d'une maladie pulmonaire le contraignant à aller en sanatorium (extrait 3),
  • Il a fait des allers-retours entre le Pas-de-Calais (Berck), la Seine-Maritime (Bouville) et la Côte-d'Or (Arnay-le-Duc, Noidan, Saulieu) en fonction de son état de santé,
  • Il y a eu plusieurs plaintes à son encontre à cause de son comportement immoral (extrait 4).

Dossier d'enfant assisté - extrait 1 - Source AD Paris

Dossier d'enfant assisté - extrait 2 - Source AD Paris


Dossier d'enfant assisté - extrait 3 - Source AD Paris

Dossier d'enfant assisté - extrait 4 - Source AD Paris

Sans faire dans la psychologie de comptoir, on peut tout de même supposer que la séparation d'avec son frère et sa mère a pu avoir des effets néfastes sur le comportement du jeune Victor. Nous verrons plus loin que ces problèmes ont ressurgi à la fin de sa vie.


2. Premier mariage et enfants


Exempté du service militaire en 1903 en raison de ses problèmes de santé, Victor rentre à Pantin très vraisemblablement en 1904, à sa majorité. Il y épouse l'année suivante Marie Schibi (Pantin 1882 - id. 1930), une Pantinoise d'origine alsacienne. Marie aura neuf grossesses mais seulement deux enfants arriveront à l'âge adulte :

  1. René Victor (Pantin 1905 - id. 1940), marié deux fois, trois filles âgées aujourd'hui de 94, 88 et 84 ans. Leur longévité est un pied de nez au destin, aucun de leurs parents n'ayant atteint l'âge de 40 ans. Je n'en ai rencontré qu'une en 2004.
  2. Julien Henri (Pantin 1906 - id. 1906),
  3. Henriette Jeanne (Pantin 1908 - Bobigny 1971), mariée deux fois, une fille. Elle a habité dans la même rue que mon grand-père, son cousin, sans jamais le fréquenter,
  4. Marie Geneviève (Pantin 1910 - id. 1910),
  5. Une fille mort-née en 1911,
  6. Une fille mort-née en 1912,
  7. Julien Jean (Pantin 1913 - av. 1921), mort jeune, date et lieu inconnus à ce jour,
  8. Un garçon mort-né en 1915,
  9. Un garçon mort-né en 1917 (acte ci-dessous).
La vie n'aura pas fait de cadeau au couple. Moins encore à Victor car la grossesse de 1917 va poser un léger problème. Nous y reviendrons.


Acte de décès du dernier garçon mort-né en 1917 - Source AD93


3. La Grande Guerre


S'il a échappé au service militaire, il n'en fut pas de même pour la Grande Guerre. En effet il semble que sa maladie n'a pas été jugée suffisamment handicapante pour être définitivement réformé. Il est donc incorporé à partir du 23 février 1915 au 37e régiment d'artillerie.
Et comme pour des millions de ses semblables, ce ne fut pas une promenade de santé pour lui. S'il en est revenu vivant, la guerre lui aura laissé beaucoup de séquelles physiques et forcément psychologiques. Sa fiche matricule qu'on peut retrouver sur le site des AD de Côte d'Or est riche en informations. Voici donc les évènements qui ont dû marquer son esprit :

  • Incorporé à compter du 23 février 1915,
  • Condamné le 11 septembre 1916 par le conseil de guerre de la 70e division à 10 mois de prison avec sursis pour désertion à l'intérieur en temps de guerre. Il avait déserté une journée le 16 août mais était rentré volontairement le lendemain. Il sera finalement amnistié en 1921.
  • Évacué blessé du 19 au 21 septembre 1916 pour blessure due à un éclat d'obus à l'épaule droite,
  • Séjour à l'Hôpital de Gravelines (Nord) du 22 septembre au 22 octobre 1916,
  • Séjour à l'Hôpital de Compiègne (Oise) du 6 mars au 19 mai 1917 (malade),
  • Séjour à l'Hôpital de Vierzy (Aisne) du 1er juillet au 3 octobre 1917 (malade),
  • Gazé à l'ypérite le 24 août 1918 près de Lassigny (Oise).
  • Évacué par conséquent à l'Hôpital de Mamers (Sarthe) du 25 août au 3 octobre 1918.

FM575 - Classe 1903 - Bureau de Dijon - AD21 - Extrait 1 :
Exemption de Victor

FM575 - Classe 1903 - Bureau de Dijon - AD21 - Extrait 2 :
Mobilisation et parcours
FM575 - Classe 1903 - Bureau de Dijon - AD21 - Extrait 3 :
Blessures de guerre
FM575 - Classe 1903 - Bureau de Dijon - AD21 - Extrait 4 :
Séquelles de guerre

Quand on a déjà la santé fragile au niveau des poumons, inutile de préciser qu'une intoxication au gaz moutarde relève du calvaire. Victor a dû rentrer chez lui dans un triste état physique sans parler du moral - qui ne devait pas être du meilleur niveau chez un poilu en bon état général de santé - qui devait être au plus bas. Aujourd'hui je fais partie de ceux qui préfèrent dire « mieux vaut souffrir et espérer s'en sortir que mourir » mais c'est tellement plus facile à dire quand on est confortablement installé dans son fauteuil pour écrire ces lignes...


4. Divorce puis remariage


Comme beaucoup de soldats de ma généalogie - ce qui est curieux mais peut-être pas si étonnant - Victor a divorcé de Marie Schibi peu de temps après son retour du front. Je n'ai pas eu accès au document entier à cause du délai de communicabilité fixé à 100 ans aux AD de Paris mais il semble que le jugement (Tribunal de la Seine, chambre n°6, cote DU5 3881, non numérisé) fut rendu en faveur de Victor le 15 décembre 1921. En effet le tort a été donné à Marie Schibi en raison de son « immoralité ». Il faut dire aussi qu'elle n'avait pas constitué d'avoué donc elle était perdante dès le départ... Toujours est-il qu'elle a obtenu la garde des enfants car on les retrouve avec elle dans le recensement de population de Pantin en 1921 alors que Victor réside à une autre adresse en compagnie d'une veuve de guerre, Laure Lambert, née Page (1874 Nouzon - Paris 20e 1938).


Extrait de répertoire du Tribunal Civil - AD Paris


Je ne sais pas de quoi relève cette immoralité alléguée de Marie Schibi mais je soupçonne que c'est une histoire d'adultère. En effet, comme vu plus haut, sa dernière grossesse date de 1916 alors que Victor était soit au front soit dans un hôpital militaire, l'enfant s'étant présenté sans vie le 28 mars 1917. Toutefois, cette grossesse aurait très bien pu être cachée en son absence. Y aurait-il eu délation ? Rien n'est moins sûr. Je ne vais de toutes façons pas me perdre en conjectures sur ce sujet. La finalité est la même : ce divorce a dû être un coup dur pour le couple. Un de plus pour Marie qui a vécu sept grossesses malheureuses. Un de plus pour Victor pour qui la vie n'est constituée que de faits négatifs depuis sa naissance.


C'est en 1928 qu'il se remarie, non pas à Pantin, mais à Vaires-sur-Marne dans le département voisin de la Seine-et-Marne. Sa nouvelle épouse n'est pas Laure Lambert, citée plus haut, mais Marthe Maria Doutey (Sommesous 1885 - Noisiel 1966), veuve de Marcel Gouerand avec qui elle avait eu deux enfants :

  1. Marcelle Jeanne (Paris 18e 1913 - Paris 15e 1937), mariée, une fille,
  2. Raymond Marcel (Paris 10e 1916 - Oussetia, Tunisie 1943), mort pour la France durant la campagne de Tunisie.
On retrouve le couple et les enfants Gouerand dans les recensements de Vaires de 1931 :


Extrait du recensement de Vaires-sur-Marne 1931 - AD77


On se demande alors avec quelles ressources vivait la famille recomposée car Victor est dit sans profession ainsi que son épouse. Les revenus des enfants ? Sur la base d'autres actes d'Etat-Civil on  sait pourtant que Victor était manœuvre ou livreur.

Quoi qu'il en soit on se laisse espérer que Victor recommence à avoir une vie normale... Sauf que :


Mention marginale de l'acte de mariage de Victor Bourdin-Grimaud x Marthe Maria Doutey - Mairie de Vaires


5. Second divorce et marginalisme


On se demande alors ce qui a bien pu encore se passer dans le couple pour que cela aboutisse une nouvelle fois à une telle issue. En 2004 j'avais eu un premier élément de réponse de la part du mari de sa petite-fille. Il est né en 1928 et il avait un vague souvenir, enfant, que Victor  était quelqu'un de craint dans la commune, qu'il faisait peur aux enfants. Bien maigre comme détail mais cela demeure cohérent avec son passé de domestique lorsqu'il était en famille d'accueil.
Pour aller plus loin il a fallu chercher d'autres sources et c'est Retronews qui en apporte. Tout d'abord, avant de me familiariser avec la presse locale ancienne, j'ignorais qu'on pouvait y trouver des notices de divorce !


Extrait du Journal de la Seine-et-Marne - 22 juin 1935 - n°8323 - page 4 - RetroNews

On apprend donc que cette fois c'est l'épouse qui demande le divorce et que ce dernier a été prononcé aux torts exclusifs de l'époux. Mais sur quels motifs hormis l'absence d'avoué ? Encore une fois c'est Retronews qui apporte son lot d'hypothèses :


Extrait du Journal de la Seine-et-Marne - 1935 - Retronews
Idem ci-dessus

Bien que les faits se soient déroulés après le jugement de divorcer on est en droit de suspecter que le spécimen n'en était pas à son premier méfait et que ses petits délits n'ont pas été sans conséquences pour la stabilité de son couple. Gardons aussi à l'esprit qu'il était atteint d'une maladie chronique légèrement handicapante ce qui n'a pas dû arranger son mental. Toujours est-il que ces évènements ont été les prémices, selon moi, de sa descente aux enfers.


6. La descente aux enfers


Avant de conclure cet article, laissez-moi d'abord vous expliquer pourquoi j'ai recherché autant de sources différentes sur ce collatéral : j'ai découvert son existence en mai 2004 et j'ai rencontré sa petite-fille à Vaires-sur-Marne environ deux mois plus tard. Elle ne savait pas grand chose sur son destin ni même quand et où il était décédé. Son acte de décès m'a échappé de longues années ! Pas de mention marginale de décès sur son acte de naissance, aucune trace dans sa dernière commune de résidence pas plus dans les communes où vivaient ses enfants. Par ailleurs les tables de successions et absences (TSA) ont été longuement indisponibles aux archives départementales de la Seine-et-Marne. J'ai même recherché les hypothèques ! Il a donc fallu partir sur d'autres sources.

Comme vu plus haut, mon arrière-grand-oncle a écopé d'au moins une peine de prison en 1935. Le fonds judiciaire est donc une source à exploiter ! C'est à partir de là que j'ai pu retracer les derniers mois de sa vie.

Avec l'aide du Fil d'Ariane du 77 j'ai pu mettre la main sur un jugement datant du 6 février 1936 qui suit :


Audience du 6 février 1936 du tribunal de première instance de Meaux - AD77

Dans les grandes lignes, nous apprenons en substance que :
  • Victor était déjà en mandat de dépôt depuis quelques jours,
  • Il a comparu seul et en personne,
  • Il a volé plusieurs bouteilles de vin à un certain Monsieur Velard au mois de décembre 1935 (là ce n'était pas du bois),
  • Il est en état de récidive légale (CQFD),
  • Il existe des circonstances atténuantes,
  • Il écope finalement d'un mois d'emprisonnement.
Comme je savais qu'il était décédé avant mai 1937 (date du second mariage de son fils), j'ai donc demandé à la commune de Melun s'il y avait une trace d'un acte de décès à son nom, en vain.

C'est alors que sont réapparues comme disponibles à la consultation les fameuses TSA, lesquelles m'apprennent que son décès est survenu à... Clermont dans l'Oise ! Ni une, ni deux, j'ai contacté la mairie de cette commune. Stupeur ! Pas d'acte de décès à la date indiquée par la TSA ! Ni à Bourdin, ni à Grimaud.


Extrait de la TSA du bureau de Lagny - 1936 - AD77
J'en reparle alors au Fil d'Ariane 77 qui m'informe alors qu'il existait un asile d'aliénés dans la ville de Clermont et que la préfecture de la Seine-et-Marne pouvait y envoyer des malades. Une nouvelle recherche s'est donc imposée. Et c'est le résultat de cette recherche qui a enfoncé le clou. 


Extrait d'archives de la préfecture du 77 - service des aliénés - AD77

Voilà donc de quoi était atteint Victor et qui pouvait expliquer (sans l'excuser vraiment) son comportement : Il était atteint « d'une affection mentale dangereuse caractérisée par un affaiblissement psychique, des troubles de l'orientation générale, de la mémoire et du jugement s'accompagnant d'un état de subexcitation psychique et d'optimisme morbide (inculpé de vol et vagabondage). »

Le 30 mai 1936, Victor a donc été transféré à l'asile d'aliénés de Clermont. J'avoue que lorsque j'ai découvert ce document je me suis retrouvé désemparé, triste, complètement vide. En 1936, à l'âge de 53 ans, Victor était malade physiquement et mentalement, divorcé deux fois, avait des séquelles de guerre, était sans domicile fixe - bien qu'on le retrouve dans les recensements de 1936 à Vaires -, avait perdu sa mère en 1921 et son frère en 1927 et pour couronner le tout ses enfants ne lui adressaient plus la parole (source familiale). 

Finalement son acte de décès a été découvert par sérendipité : on a appris tout à fait fortuitement que l'asile de Clermont avait une annexe dans une commune voisine, Fitz-James, au hameau de Bécrel.


Acte de décès de Victor Bourdin-Grimaud - 17/12/1936 - Mairie de Fitz-James

Comme me dit souvent un collègue : « nous sommes bien peu de choses...»

Merci de m'avoir lu.
Renaud.

Mention spéciale à Eliane B. du FDA 77 sans qui je n'aurais jamais rien su du destin de Victor.