samedi 16 novembre 2019

Les patronymes rares de ma généalogie : N comme NARD

Bonjour fidèle lectrice, fidèle lecteur !


Pour ma première participation au Challenge AZ lancé par Sophie Boudarel (La Gazette des Ancêtres) en 2013 (voir ici), je me lance dans un thème a priori simple : les patronymes rares parmi les ancêtres de mes filles.

Je m'impose deux règles (que je m'autorise quand même à transgresser) :


  • Il faut que ce soit des ancêtres directs et non des collatéraux,
  • Moins de 100 naissances recensées en France sur la période 1966-1990 (selon INSEE/Geopatronyme).


Continuons avec la lettre N !


Patronyme : NARD
Nombre de naissances sur la période (1966-1990) : 53
Département le plus fréquent sur cette période : Corrèze
Nombre de naissances au XIXè siècle (Filae) : 768


Origine/Étymologie : Aphérèse d'un nom de personne. Exemple : Bernard ou Léonard, ce dernier étant très courant en Corrèze en tant que prénom.


Plus ancien ancêtre de mon arbre : Antoine Nard, sosa 2144 de mes filles, décédé à Vitrac-sur-Montane (Corrèze) en 1702, époux de Léonarde Reyt.



Plus récent : Jeanne Nard, mon AAGM, née en 1846 à Saint-Bonnet-Elvert, de Marie Nard et de père inconnu, et décédée à Paris (Hôpital Lariboisière) en 1921. Elle était l'épouse de Julien Bourdin-Grimand, un Aindinois né en 1850 et décédé en 1892 à Paris, même hôpital. Ensemble, ils ont eu six enfants dont seulement deux ont atteint l'âge adulte. Ils ont migré à Pantin (Seine-Saint-Denis) après leur mariage à Tulle en 1877. Je parle de Jeanne dans ce billet et de son grand-père dans celui-ci. Elle avait également un frère, Pierre, né aussi de père inconnu, qui est resté dans leur commune d'origine. Bien que marié, il est décédé sans postérité.


La famille Nard est un pur produit corrézien, localisée principalement à Saint-Bonnet-Elvert et à Gimel-les-Cascades. Si mon AAGM Jeanne n'avait pas rencontré mon AAGP Julien, alors cantinier au 80e de ligne, sa descendance ne serait peut-être pas sortie du département ou alors bien plus tard. Ceci dit, beaucoup de Corréziens ont migré vers la capitale au XIXè siècle mais ce ne fut pas le cas de mes collatéraux. Jeanne Nard et son époux ont migré vers la capitale suite au départ à la retraite militaire de ce dernier. Il s'est alors reconverti en fondeur en suif* alors que Jeanne était blanchisseuse.

* Fondeur de graisses animales utilisées pour faire des chandelles et des savons (vieuxmetiers.org)

CPA de Saint-Bonnet-Elvert trouvée sur Delcampe.net


A demain pour la lettre !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire