mercredi 27 novembre 2019

Les patronymes rares de ma généalogie : X comme X et compagnie

Bonjour fidèle lectrice, fidèle lecteur !


Pour ma première participation au Challenge AZ lancé par Sophie Boudarel (La Gazette des Ancêtres) en 2013 (voir ici), je me lance dans un thème a priori simple : les patronymes rares parmi les ancêtres de mes filles.

Je m'impose deux règles (que je m'autorise quand même à transgresser) :


  • Il faut que ce soit des ancêtres directs et non des collatéraux,
  • Moins de 100 naissances recensées en France sur la période 1966-1990 (selon INSEE/Geopatronyme).


Continuons avec la lettre !


Patronyme : X
Nombre de naissances sur la période (1966-1990) : 36
Département le plus fréquent sur cette période : Paris
Nombre de naissances au XIXè siècle (Filae) : N/A


Origine/Etymologie : X est-il un patronyme ou l'absence de patronyme ? J'ai en tout cas été surpris d'en trouver autant sur le site de Geopatronyme.



Plus ancien ancêtre de mon arbre : Aucun


Plus récent : Aucun


C'est une grosse entorse à ma règle mais comme je n'ai aucun patronyme commençant par X dans mon arbre, il fallait bien que je trouve quelque chose. Les patronymes avec une seule lettre existent bien, nous en avons même au gouvernement, mais leur origine est rarement française.

Concernant X, je n'ai pas fait de recherches approfondies mais je suppose qu'il s'agit pour certains d'entre eux de descendants de personnes nées sans patronyme, voire nées sous X. J'ai un cas comme ça dans mon arbre : il s'agit d'une collatérale* : Marguerite Victorine, déposée à l'Hospice de Béziers par sa mère en 1826. Cette dernière, Marguerite Cavalier, ne l'a finalement reconnue qu'à l'âge de 20 ans, quelques jours avant son premier mariage ! Pour autant, Marguerite Victorine n'a jamais porté le nom de sa mère. Fait étrange : sur son acte de décès elle est toujours dite de mère inconnue !



Acte de reconnaisse de Marguerite Victorine par sa mère à Nizas en 1846 - AD34
5 MI 18/15, page 16

* C'est plus compliqué que ça : mes filles descendent de son second mari, Antoine François Valette, mais descendent également d'une de ses cousines. En fait Antoine François Valette était cousin germain avec sa première épouse Madeleine Cavalier qui elle-même était « cousine utérine » avec Marguerite Victorine. Voir résumé ci-dessous :


Calcul de parenté entre Marguerite Victorine X et son second époux Antoine François Valette - Geneanet




Une autre raison de penser que le nom X a été transmis : dans ma généalogie sicilienne, les actes que j'ai retrouvés sont généralement écrits en latin (église catholique). J'y ai deux ancêtres nés de parents inconnus. En latin cela s'écrit ex ignotis. Devinez ce que j'ai retrouvé dans les pages jaunes ?


Capture du site des Pages Jaunes


Mes ancêtres siciliens, en revanche, se sont vu attribuer un vrai patronyme.


Extrait de l'acte de mariage d'Emmanuele ex ignotis nommé Parrino, sosa 42 de mes filles - Source FamilySearch


Il y a 4 naissances entre 1966 et 1990 d'EX IGNOTIS mais que dire des INCONNU ? On en trouve encore 21 ! Ils sont moins nombreux que les ORPHELIN (24) et encore moins que les TROUVÉ (1667) !



A demain pour la lettre Y!

2 commentaires:

  1. Intéressante réflexion. Je n'aurais jamais cru que de tels "patronymes" puissent se transmettre...

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  2. Romain - Mes Anc. & Moi28 novembre 2019 à 20:41

    J'ai des TROUVÉ dans mon arbre mais je ne remonte pas assez loin pour remonter à des parents inconnus.
    Bel article même si il n'est pas vraiment dans les règles !

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