mardi 2 novembre 2021

Nos ancêtres dans la presse ancienne : B comme Broyé

Cet article est écrit dans le cadre du ChallengeAZ 2021 insufflé par Sophie Boudarel en 2013 puis animé et géré par Geneatech depuis 2020.

 



Cette année, avec l'aide de la twittosphère, j'ai choisi de parler de nos ancêtres dans la presse ancienne.

 

*** 
 
 
L'histoire d'Eugène Mourotte, époux de Marthe Doyen, mon arrière-arrière-grand-tante, se finit mal, très mal. Il avait toute la vie devant lui, un métier, une femme et deux beaux enfants mais le destin en a décidé autrement.

Eugène Alexandre Mourotte est né le 25 septembre 1870 dans le 1er arrondissement de Paris, en plein pendant la guerre qui oppose la France à l'Allemagne. Eugène sera domestique de ferme puis chauffeur mécanicien. Il fait la rencontre de Marthe Doyen (Grougis 1881 - Saint-Denis 1970) qu'il épouse dans le village natal de cette dernière le 24 septembre 1898. Le couple s'installe ensuite à Pantin dans l'actuelle Seine-Saint-Denis et ont deux enfants :
  • Suzanne Arthémise Alexandrine, née à Pantin en 1904, elle sera la marraine de mon père.
  • Alexandre Ernest, né à Neuilly-Plaisance en 1907, même année que mon grand-père : tous deux seront très proches et feront les « 400 coups » selon les dires de mon père.
Mais voilà, Eugène a un métier dangereux et les normes de sécurité de son époque n'étaient pas celles qu'on connaît aujourd'hui. Les CHS (Comité d'Hygiène et Sécurité) n'existaient pas sauf dans les mines depuis 1890, il a fallu attendre 1926 pour qu'ils soient créés. Et donc, à peine un mois après la naissance de son fils Alexandre, Eugène se rend à son travail, comme d'habitude, et...
 
 

Extrait du Peuple Français du 16/06/1907 - Gallica



Nul besoin de commenter une fin aussi macabre... Eugène laisse deux enfants à sa veuve qui refera sa vie avec un autre homme sans se marier avec mais ceci est une autre histoire.

7 commentaires:

  1. Encore un destin tragique ! Ce n'était pas vraiment mieux avant...

    RépondreSupprimer
  2. C'est en effet une fin terrible... Quelle tragédie !

    RépondreSupprimer
  3. Effectivement c'est une fin tragique. On imagine ce qu'il devait y avoir derrière le "affreusement mutilé"...

    RépondreSupprimer
  4. Sous un broyeur encore en marche... Image de film d'horreur !

    RépondreSupprimer