mercredi 10 novembre 2021

Nos ancêtres dans la presse ancienne : I comme Insoumis

Cet article est écrit dans le cadre du ChallengeAZ 2021 insufflé par Sophie Boudarel en 2013 puis animé et géré par Geneatech depuis 2020.

 



Cette année, avec l'aide de la twittosphère, j'ai choisi de parler de nos ancêtres dans la presse ancienne.

 

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Aujourd'hui, je vais vous parler d'Alexis Loncq, le second mari de mon arrière-grand-mère paternelle, Marie Céline Bernoville. Tout d'abord quelques dates :
  • 14 mai 1883 : naissance à Vénérolles (Aisne), d'Alfred Jules et de Célina Arméline Caplot. Il exercera les métiers de berger puis valet de chambre et enfin cultivateur ;
  • 23 novembre 1912 : mariage à Déhéries (Nord) avec Marie Adèle Marécaille (1881-1916), dont :
    • Alfred Charles Alexis (1913-1967) ;
    • Marie Louise (1915-1917).
  • 6 août 1921 : remariage à Vénérolles avec Jeanne Marie Lefèvre (1896-av.1934) dont :
    • Paul Léonard (1922-1967).
  • 22 décembre 1934 : remariage à Pantin (Seine-Saint-Denis) avec Marie Céline Bernoville (1886-1954), alors veuve de Joseph Bourdin-Grimaud ;
  • 23 décembre 1951 : décès à l'hôpital Émile Roux de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne). J'ignore le lieu de son enterrement.

 

 
Mon grand-père Marcel, sa mère Marie et son beau-père Alexis Loncq, à Grougis (Aisne) vers la fin des années 30 - archive familiale

 

Alexis l'insoumis

 
Alexis n'était pas très porté sur le service militaire ce qui lui a valu quelques ennuis avec le ministère de la guerre comme le montrent les deux articles de presse qui suivent :
 
 
L'égalité de Roubaix-Tourcoing du 3/10/1911 - Source BN de Roubaix  

 

 

Le Grand Echo du Nord de la France du 7/11/1911 - Source Gallica


L'origine du soldat et la classe indiquées dans le premier article tendent à confirmer qu'il ne s'agit pas d'un homonyme. La fiche matricule le confirmera définitivement :


Extrait de la FM d'Alexis Loncq - Source AD Aisne

On constate sur sa fiche matricule qu'il sera déclaré « insoumis » dès le départ avant d'être finalement condamné en 1911. Il intègrera malgré tout l'armée en 1912 mais pour être en fin de compte réformé pour raison de santé. Il sera maintenu réformé durant la Grande Guerre. Cette condamnation valait-elle vraiment la peine ? Je me garderai bien d'en juger un siècle plus tard.

Je termine par une anecdote : mon grand-père ne semblait pas être très proche de sa belle-famille car il appelait son beau-père et ses fils les « Longs Culs ». Charmant.

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