Cet article est écrit dans le cadre du ChallengeAZ 2021 insufflé par Sophie Boudarel en 2013 puis animé et géré par Geneatech depuis 2020.
Cette année, avec l'aide de la twittosphère, j'ai choisi de parler de nos ancêtres dans la presse ancienne.
- En A, j'avais parlé de la jeune Alice Daisay ;
- En E, de Jules, le peintre de Chambéry ;
- En G, de Gustave, cousin du précédent, savoyard d'origine, parisien de naissance mais rennais d'adoption.
Eh bien aujourd'hui, je vais vous parler des parents de Jules Daisay (sosa 116 & 117) , plus exactement de leur maison de campagne à Barberaz, dans la banlieue de Chambéry.
Pierre Daisay (Chambéry 1805 - id. 1876) et Marie Bonnet (Crest 1813 - Barberaz 1888), fabricants de chaussures, se sont mariés à Chambéry en 1831 et ont eu 11 enfants tous nés à Chambéry, sauf Jules, né à Barberaz dans leur maison de campagne, située dans le hameau du Vernier. Ont-ils souvent habité cette maison ? Eh bien non, selon la presse savoyarde, cette dernière fut très souvent mise en location entre les années 1850 et 1880 :
Extrait du Courrier des Alpes du 12/05/1853 - Lectura Plus |
Extrait du Journal de la Savoie du 27/05/1882 - Lectura Plus |
Le point intéressant avec ces petites annonces, c'est d'avoir la description du bien immobilier, si on n'a pas accès aux archives fiscales (hypothèques, enregistrements) ou notariales du département concerné.
Cette maison - et même une partie du hameau - n'existe plus depuis longtemps ; elle a en effet été rasée au début du XXe siècle mais les archives cadastrales nous permettent tout de même de la positionner sur une carte, la déclaration de succession de Marie Bonnet m'ayant révélé les numéros de lots :
Extrait du plan cadastral de Barberaz, section B - AD73 - cliquer pour agrandir |
Dommage que la maison n'existe plus, mais au moins avec ces informations on peut l'imaginer.
RépondreSupprimerJe ne sais pas ce que tu entends exactement par "début du XXe" mais tu pourrais peut-être trouver une vieille image/carte du hameau sur les sites comme Delcampe et cie.
RépondreSupprimerComme quoi, il faut vraiment s'intéresser à toutes les rubriques de la presse ancienne
RépondreSupprimerBonne pioche et j'adore ces plans anciens
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