mardi 16 novembre 2021

Nos ancêtres dans la presse ancienne : O comme Oust !

Cet article est écrit dans le cadre du ChallengeAZ 2021 insufflé par Sophie Boudarel en 2013 puis animé et géré par Geneatech depuis 2020.

 



Cette année, avec l'aide de la twittosphère, j'ai choisi de parler de nos ancêtres dans la presse ancienne.

 

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C'est l'histoire de deux sœurs, Cléophine Louise Adolphine Leroy et Louise Amélie Leroy, respectivement nées en 1846 et 1847 à Remigny dans l'Aisne. Filles de Constantin Bénoni (Remigny 1816 - Fargniers 1890) et de Louise Hortense Eliza Wattelet (Remigny 1821 - id. 1883), marchands boulangers, sosa 154 et 155 de mes filles. Il y avait également un garçon, Adolphe Julien, mais décédé à l'âge de 4 ans avant la naissance des sœurs. Ces dernières vont toutes les deux se marier à Remigny :
  • Adolphine sera la première, en 1862, avec Joseph Alexandre Nique (Presles-et-Thierny 1839 - Remigny 1869), dont :
    • Adolphe Alexandre (Remigny 1864 - Etampes-sur-Marne 1924), sosa 38 ;
    • Jules Emile Eugène (Remigny 1866  - ap. 1941).
  • Louise ensuite en 1869, avec Auguste Sosthène Ernest Carlier (Remigny 1846 - ap.1922), dont :
    • Lucie Amélina (Remigny 1869 - Fargniers 1939).
 
Puis les drames surviennent. Adolphine devient veuve en 1869 puis perd sa sœur en 1870. Les trois enfants se retrouvent orphelins d'un de leur parent. C'est donc tout naturellement qu'en 1874 Adolphine épouse son beau-frère Ernest. Deux autres enfants naîtront de cette nouvelle union :
  • Aline Fernande Carlier (Remigny 1872 - Fargniers 1964) ;
  • Paul Léon Ernest Carlier (Remigny 1877 - Abbeville 1943).

La famille ainsi recomposée s'installera peu de temps après à Fargniers, une commune de Tergnier.

 

Environs de Remigny et Tergnier - OSRM

 

Pour s'y retrouver dans cette fratrie, il faut retenir que :

  • Adolphe et Jules sont frères germains ;
  • Lucie est leur cousine ;
  • Aline et Paul sont la sœur et le frère utérins (même mère) des premiers ;
  • Lucie est la sœur consanguine (même père) de ces derniers mais aussi leur cousine.

Maintenant, je me demande si c'était l'entente cordiale dans le foyer. Si untel appréciait son beau-père, si unetelle ou untel était estimé par la belle-mère, si c'était l'osmose entre les demi-tiers de quart de cousins ? Pas si sûr. Toujours est-il que l'aîné, Adolphe Alexandre a mis les voiles alors qu'il avait à peine 18 ans, encore loin de la majorité ; et ses parents l'ont fait savoir par voie de presse :

 

Extrait du Journal de la ville de Saint-Quentin du 18/07/1882 - Source Retronews

Émancipation ? Ou bien Ernest, le beau-père, lui a dit « Oust ! ». Mystère. Il n'empêche que cela n'a pas empêché mon ancêtre de refourguer son fils aîné, né hors mariage, à sa mère quelques années plus tard. Le pauvre enfant, prénommé Adolphe Alexandre comme son père, né à Remigny en 1884, perdra la vie 8 ans plus tard chez sa grand-mère.


Adolphe Alexandre Nique (1864-1924) ici durant la Grande Guerre - Archive familiale


 

2 commentaires:

  1. Voilà une découverte qui pose de nombreuses questions en effet... On aurait aimé que la coupure de presse soit plus bavarde !

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  2. Joindre l'utile à l'agréable...n'a pas été forcément agréable pour tout le monde semble-t-il.

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