lundi 22 novembre 2021

Nos ancêtres dans la presse ancienne : S comme Soulard

Cet article est écrit dans le cadre du ChallengeAZ 2021 insufflé par Sophie Boudarel en 2013 puis animé et géré par Geneatech depuis 2020.

 



Cette année, avec l'aide de la twittosphère, j'ai choisi de parler de nos ancêtres dans la presse ancienne.

 

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Dans ce ChallengeAZ, il y a une famille qui revient souvent, les Daisay, mais il y a aussi les Doyen. Pour la lettre B comme « Broyé », je vous avais narré la fin épouvantable d'Eugène Mourotte, époux de Marthe Doyen, mon arrière-arrière-grand-tante, puis à la lettre D comme « Découverte macabre », celle d'Arsène Doyen, un des frères de Marthe. Eh bien aujourd'hui, il ne s'agira pas d'une mort violente mais d'un fait divers bien plus léger dont le protagoniste est cette fois-ci Ernest Doyen, un autre frère, né en 1875 à Grougis.
 
 
 
Extrait du Grand Echo de l'Aisne du 11/07/1923 (Retronews)

 
Bien sûr, il semble difficile, voire impossible, de comprendre pourquoi il a commis de tels excès. Je peux supposer qu'il n'a pas eu la vie facile mais je sais très peu de choses sur lui :
  • Il était de très petite taille : 1,45m à cause d'une déviation de la colonne vertébrale selon sa fiche matricule ce qui lui a valu d'être affecté aux services auxiliaires ;
  • Toujours selon sa fiche matricule, il n'avait aucune instruction (noté « 0 » comme degré d'instruction) alors qu'il savait au moins signer son nom (vu sur l'acte de mariage de mes arrières-grands-parents) ;
  • Il semble avoir vécu au crochet de sa famille : en 1905 il vivait dans le même immeuble que mes AGP, à Pantin. En 1923, il était à Fontaine-lès-Clercs où résidait également sa sœur benjamine Marie-Louise.
  • Il ne s'est a priori jamais marié.

En 2021, il fait partie des deux derniers de la fratrie Doyen - neuf frères et sœurs - dont il me manque l'acte de décès. Espérons pour lui que ce n'est pas l'alcool qui a eu raison de ses jours.


Fratrie Doyen - je descends de l'aînée, Célestine

4 commentaires:

  1. Hihihi! J'adore le ton sarcastique du journaliste ! Même si ce n'est pas très drôle au final pour ce pauvre garçon.

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  2. Le point positif qu'il faut voir c'est que quand tu fais 1m45, tu tombes de beaucoup moins haut que la normale dans les bégonias...

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  3. J'aime beaucoup le ton des articles anciens et le dernier paragraphe est vraiment typique !

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  4. Il vaut mieux "piétiner les bégonias" que "manger les pissenlits par la racine".

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