lundi 15 novembre 2021

Nos ancêtres dans la presse ancienne : Nizas & Normandie

Cet article est écrit dans le cadre du ChallengeAZ 2021 insufflé par Sophie Boudarel en 2013 puis animé et géré par Geneatech depuis 2020.

 



Cette année, avec l'aide de la twittosphère, j'ai choisi de parler de nos ancêtres dans la presse ancienne.

 

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Mais quel est le rapport entre Nizas, charmant petit village dans l'Hérault, et la Normandie ? La lettre N, d'accord, mais sinon ? Eh bien, c'est l'article de presse ancienne de ce jour qui va répondre à cette question. Comme pour la lettre F, il s'agit une vente par licitation où je vais découvrir le devenir de certains ancêtres et collatéraux nizaçois de Madame.

Tout part du couple Jean Cavalier et Marianne Rouch, sosa 872 et 873 de mes filles, mariés le 9 octobre 1777 en la commune de Nizas. Ensemble ils auront 9 enfants :
  • Pierre (1778-1787) ;
  • François (1780-1831), ancêtre de mes filles ;
  • Anne (1781-?) ;
  • Jean Guillaume (1784-1867) ;
  • Pierre (1789-?) ;
  • Joseph (1792-1852), dont j'ignorais le devenir avant de trouver l'article ;
  • Marie Polle (1794-1794) ;
  • Benoît (1797-1835) ;
  • Rose (1799-1875).

 

J'ignorais également tout de Rose avant de découvrir l'article qui va suivre : comme pour Anne, Pierre et Joseph, je n'avais pas son acte de décès, ni même d'acte de mariage. C'est d'ailleurs toujours le cas pour Anne et Pierre à ce jour.

Rose est née en 1799 à Nizas tout comme ses frères et sœurs mais elle n'y est pas décédée :

 

Extrait du Messager du Midi du 11/12/1875 - Source Montpellier 3M

On apprend donc que Rose était religieuse et est décédée bien loin de chez elle : à Alençon, dans l'Orne donc en Normandie ! Son acte décès retrouvé le confirmera : cette Rose est bien la fille de Jean et Marianne Rouch et était religieuse de charité de l'Ordre de Saint-Vincent-de-Paul. Elle perdit la vie dans l'hospice de la ville le 1er août 1875.

N'ayant aucune postérité connue - sait-on jamais - c'est en principe ses frères et sœurs survivants qui doivent hériter sauf que là c'était bien plus compliqué que ça : tous étaient déjà décédées avant elle. Qui a donc hérité ? Voyons un peu :



  • Jean-Louis Cavalier, instituteur, domicilié à Fougères : né en 1812 à Nizas et décédé dans le même village 80 ans plus tard. C'est le fils de Jean-Guillaume (+1867), frère de Rose ;
  • Benoît dit Benau Cavalier, employé au chemin de fer, domicilié à Nîmes : né en 1821 à Nizas et décédé en 1895 à Nîmes. C'est le fils de Jean-Guillaume également ;
  • Céleste Cavalier, épouse Ortolan : née à Nizas en 1809, y décédée en 1887. C'est l'unique enfant survivante de François (+1831), frère de Rose, tous les autres étant déjà morts ;
  • Justine Valette : mineure. C'est la fille de Madeleine Cavalier (+1862), elle-même fille de François (+1831), lui-même fils de François Germain Esprit (+1851) donc les arrière-petites-nièces de Rose ;
  • Marie Valette : majeure, sœur de la précédente. Ici je pense qu'il y a une erreur dans l'article. Marie était bien majeure (née en 1853) et Justine mineure (née en 1860) mais l'article évoque une autre Marie mineure. Je pense en réalité qu'il s'agissait de François Antoine, né en 1856, le sosa 54 de mes filles.
  • Isabelle et Césarine Andrieu : nées à Montpellier (1855) et Sète (1861), mineures. Ce sont les filles de Anne Célestine Cavalier (+1871) elle-même fille de Joseph (+1852), frère de Rose, donc les petites-nièces de Rose. C'est donc là que j'ai appris que Joseph avait eu une postérité. Il était instituteur donc a souvent déménagé. Il est d'ailleurs décédé à Montpellier. Sa fille Anne Célestine est née à Bouzigues en 1828 et grâce à cette information j'ai pu découvrir que Marianne Rouch, la mère de Rose et ascendante directe de mes filles, y était décédée 2 ans plus tard.

 

Encore une fois, grâce à cet article de presse, j'ai pu découvrir ce qu'étaient devenus plusieurs collatéraux ainsi qu'une ancêtre. Pour y voir plus clair, voici un arbre généalogique descendant du couple Cavalier x Rouch. Les personnes dont le nom est barré sont celles qui étaient déjà mortes au décès de Rose ; une véritable hécatombe. Les noms entourés représentent quant à eux les héritiers de Rose. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.



Elle en a enterré du monde, notre religieuse...


 

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