Cet article est écrit dans le cadre du ChallengeAZ 2021 insufflé par Sophie Boudarel en 2013 puis animé et géré par Geneatech depuis 2020.
Cette année, avec l'aide de la twittosphère, j'ai choisi de parler de nos ancêtres dans la presse ancienne.
- Joseph Antoine (Confort 1862 - Nevers 1918), contremaître au P.L.M., époux de Marie-Louise Daisay, la fille du peintre Jules Daisay ;
- Louise Clarisse Adèle (Saint-Michel-de-Maurienne 1865 - Danjoutin 1944), modiste puis épicière, épouse d’Émile Marsot ;
- François Anthelme Alfred (Confort 1867 - Lompnes 1917), inspecteur maritime, époux de Marie-Louise Létrange ;
- Marie Clarisse Adèle (Chambéry 1869 - Bourg-en-Bresse 1944), institutrice, épouse de Léon Chambard.
Comme son père, Ernest travaillera d'abord au chemin de fer comme employé au Paris-Lyon-Méditerranée (P.L.M.) ce qui l'amènera à déménager souvent. Lors de son enrôlement militaire, en 1893, il sera d'ailleurs domicilié à Poligny dans le Jura. Il déménage par la suite en Algérie où il changera plusieurs fois de métier : employé de banque puis comptable et enfin négociant en vins. C'est à Philippeville, aujourd'hui Skikda, qu'il épouse Charlotte Lachaussée, une Héraultaise née en 1888, à Pomérols, le 10 décembre 1901. Elle lui donnera les six enfants que j'ai évoqués dans mon article pour la lettre M.
Le 5 août 1914, c'est la mobilisation générale à laquelle Ernest, comme des millions comme lui, n'échappe pas ; il est incorporé au premier bataillon territorial de zouaves. Il sera nommé caporal mais demandera à être rétrogradé comme première classe en 1915. Très vite sa santé se dégrade et il est d'abord réformé temporairement à la fin de 1916 pour cause de pleurésie. Il le sera définitivement le 13 mai 1921 à cause d'une tuberculose pulmonaire.
Extrait de la fiche matricule d'Ernest Tamiatto - AD01 |
Vous l'aurez sans doute remarqué sur l'extrait ci-dessus : cette réforme arrive trop tard. Ernest meurt de la tuberculose le 2 mai 1921. La presse française d'Algérie en fera écho à plusieurs reprises :
Extrait de l’Écho d'Alger du 03/05/1921 - Gallica | |