Nos ancêtres dans la presse ancienne : D comme Découverte macabre

Cet article est écrit dans le cadre du ChallengeAZ 2021 insufflé par Sophie Boudarel en 2013 puis animé et géré par Geneatech depuis 2020.

 

Cette année, avec l'aide de la twittosphère, j'ai choisi de parler de nos ancêtres dans la presse ancienne.

 

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Bon, je suis désolé, mais on retombe dans le macabre pour cette lettre D. Il faut dire aussi que les faits divers dans la presse sont rarement joyeux ; mais la presse ancienne s'avère être un formidable outil pour découvrir ce que sont devenus nos ancêtres, notamment lorsque nous ne trouvons pas un acte de décès.

C'est le cas pour notre protagoniste du jour : Arsène Doyen, dont la première lettre du patronyme correspond à celle de cet article. Oui, j'ai fait exprès. Arsène n'est autre que le beau-frère du malheureux Eugène Mourotte, notre victime de la lettre B. Il est donc, entre autres, le frère de Marthe Doyen, épouse dudit Mourotte, et de Célestine Marie Augustine, sosa 35 de mes filles et protagoniste d'un RDV ancestral.

 

Arsène est né Jules Arsène Doyen à Grougis (Aisne), le 1er octobre 1870. Il sera manouvrier. Il épouse dans le même village Fromentine Marie Rose Potentier, dite Anna, en 1896. Ils auront trois enfants :

• Anna Arsène Amélie (1897-?), épouse Bousson ;
  
• Arsène Donat Louis (1899-1993), époux Derbecq ;
• Léonie Louise Marie (1904-1935), épouse Laurent.

La famille ira s'établir à Monceau-sur-Oise (Aisne), après un bref passage à Paris durant la Grande Guerre. La voici en photo.

Hélas, Arsène connaîtra le deuil par deux fois : tout d'abord, sa fille Léonie disparait prématurément en 1935 à l'âge de 31 ans, puis sa femme l'année suivante ! Est-ce le chagrin qui l'a conduit à commettre l'irréparable six ans plus tard ?

Le Grand Écho de l'Aisne du 27/11/1942 - Retronews

 

 

Aujourd'hui, Arsène repose auprès de sa femme au cimetière de Monceau-sur-Oise où la tombe a été préservée.