lundi 29 novembre 2021

Nos ancêtres dans la presse ancienne : Z comme Zouave

Cet article est écrit dans le cadre du ChallengeAZ 2021 insufflé par Sophie Boudarel en 2013 puis animé et géré par Geneatech depuis 2020.

 



Cette année, avec l'aide de la twittosphère, j'ai choisi de parler de nos ancêtres dans la presse ancienne.

 

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Pour ce dernier jour du ChallengeAZ, je vais vous parler du père de la protagoniste de la lettre M, Denise Tamiatto : Ernest Barthélémy Tamiatto.
Ernest est né le 16 novembre 1873 à Chambéry (Savoie), fils de Gaspard Tamiatto (Poirino 1838 - Bourg-en-Bresse 1914), conducteur de trains au P.L.M., et de Clarisse Marquet (Confort 1844 - Danjoutin 1923), sosa 56 et 57 de mes filles. Il est le dernier enfant d'une fratrie de cinq, comprenant :
  • Joseph Antoine (Confort 1862 - Nevers 1918), contremaître au P.L.M., époux de Marie-Louise Daisay, la fille du peintre Jules Daisay ;
  • Louise Clarisse Adèle (Saint-Michel-de-Maurienne 1865 - Danjoutin 1944), modiste puis épicière, épouse d’Émile Marsot ;
  • François Anthelme Alfred (Confort 1867 - Lompnes 1917), inspecteur maritime, époux de Marie-Louise Létrange ;
  • Marie Clarisse Adèle (Chambéry 1869 - Bourg-en-Bresse 1944), institutrice, épouse de Léon Chambard.

Comme son père, Ernest travaillera d'abord au chemin de fer comme employé au Paris-Lyon-Méditerranée (P.L.M.) ce qui l'amènera à déménager souvent. Lors de son enrôlement militaire, en 1893, il sera d'ailleurs domicilié à Poligny dans le Jura. Il déménage par la suite en Algérie où il changera plusieurs fois de métier : employé de banque puis comptable et enfin négociant en vins. C'est à Philippeville, aujourd'hui Skikda, qu'il épouse Charlotte Lachaussée, une Héraultaise née en 1888, à Pomérols, le 10 décembre 1901. Elle lui donnera les six enfants que j'ai évoqués dans mon article pour la lettre M.

Le 5 août 1914, c'est la mobilisation générale à laquelle Ernest, comme des millions comme lui, n'échappe pas ; il est incorporé au premier bataillon territorial de zouaves. Il sera nommé caporal mais demandera à être rétrogradé comme première classe en 1915. Très vite sa santé se dégrade et il est d'abord réformé temporairement à la fin de 1916 pour cause de pleurésie. Il le sera définitivement le 13 mai 1921 à cause d'une tuberculose pulmonaire.


Extrait de la fiche matricule d'Ernest Tamiatto - AD01

Vous l'aurez sans doute remarqué sur l'extrait ci-dessus : cette réforme arrive trop tard. Ernest meurt de la tuberculose le 2 mai 1921. La presse française d'Algérie en fera écho à plusieurs reprises :


Extrait de l’Écho d'Alger du 03/05/1921 - Gallica 



Extrait de l’Écho d'Alger du 05/05/1921 - Gallica

 

Ernest et son épouse, décédée plus de 40 ans plus tard à Alger, reposent au cimetière Saint-Eugène à Bologhine, banlieue d'Alger. J'ignore si la sépulture existe toujours aujourd'hui, le cimetière souffrant de graves problèmes d'entretien.

5 commentaires:

  1. Pauvre zouave... Encore un qui est revenu de la guerre en bien mauvais état 😢

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  2. C'est incroyable les ravages de la maladie parmi les soldats

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  3. Pourquoi avoir demandé à être rétrogradé 1ere classe ?
    Bien triste fin ...

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  4. Voilà la fin du challenge, bravo d'en être venu à bout. L'idée du fil conducteur est bien sympa, je ne sais pas pour ma part si je trouverais matière à alimenter 26 publications...

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