mercredi 22 novembre 2023

La généalogie en musique : « Symbol song »

En 2022, je n'avais eu ni le temps ni l'inspiration pour me lancer dans ce grand défi qu'est le ChallengeAZ mais pour cette année 2023, j'ai trouvé une idée grâce à @Stefieh37. En effet, pour son propre ChallengeAZ 2022, elle avait décidé de combiner sa passion du cinéma horrifique à celle de la généalogie et avec brio ! 

Alors, pour ma part, je vais vous faire découvrir une partie de mes goûts musicaux à travers 26 titres d'artistes divers et (a)variés, le tout avec un lien plus ou moins capillotracté avec la généalogie de mes filles.

Au tour de la lettre S !







dredg, sans majuscule selon la volonté de ses membres, est un groupe de rock californien en sommeil depuis 2013. « Leitmotif », sorti en 1998, est un album conceptuel qui raconte l'histoire d'un homme envoyé par un esprit pour parcourir le monde à la recherche d'une spiritualité supérieure afin de guérir sa maladie morale. La chanson « Symbol Song », en réalité 易 (divination en japonais), selon les notes de pochette, est basée sur une conversation entre le narrateur et un sans-abri à San Francisco (le premier endroit qu'il visite au cours de son voyage). 







Court extrait des paroles et traduction :


« He said: Patience is the key to / Il a dit : "La patience est la clé de la réussite
For a change to ensue / Pour qu'un changement s'opère
Warm the Arctic cold / Réchauffer le froid arctique
And drop down / Et descendre
To the ground / Jusqu'au sol
Wait for the sound / Attendre le son
Of the cold / Du froid »



Le lien avec ma généalogie


Il s'agit ici de vous faire part de la vie d'une famille qui avait la bougeotte... Et pour cause, les hommes étaient militaires et certaines femmes, épouses de militaires. Ils n'ont jamais tenu en place, allant de ville en ville au gré des déplacements de leur régiment, parfois même à l'étranger, et ce, sur plusieurs générations. Voici la famille Daisay, du nom du plus illustre d'entre eux dans notre arbre, Jules Daisay, sosa 58 de mes filles mais cette fois-ci, bien que militaire de carrière en parallèle de son activité de peintre professeur, il ne s'agit pas de lui dans cet article.


Génération 1 : Joseph Daisay


Joseph Daisay est né le 22 novembre 1769 à Chambéry. Il est le fils de Jean-Claude (Rumilly 1736 - Chambéry 1812), cordonnier, et de Françoise Andrianne Verollet, sosa 464 et 465 de mes filles. Joseph sera maitre bottier au 4e régiment de dragons. Il se marie dans ladite commune en 1791 avec Jacqueline Duvivier (Chambéry 1772 - Lunéville 1831) qui lui donnera sept enfants, tous nés à Chambéry, sauf le dernier :
  1. Claudine (Chambéry 1792 - id. 1798) ;
  2. Joseph (Chambéry 1793 - id. 1803) ;
  3. Gaspard (Chambéry 1794 - ?), a priori décédé en bas âge ;
  4. François (Chambéry 1796 - id. 1800) ;
  5. Marie François (Chambéry 1797 - Tarbes 1865), maître bottier au 3e régiment de chasseurs. Il se mariera à Pont-à-Mousson en 1824 ;
  6. Jean-Claude (Chambéry 1799 - Saint-Cloud 1861), maître bottier au 4e régiment de dragons ; Il se mariera à Chartres en 1831 ;
  7. Louis Joseph (Versailles 1806 - Clermont 1845), tailleur d'habits, célibataire.

Joseph Daisay termine sa vie à Gray (Haute-Saône), en 1827.


Carte des déplacements connus à ce jour de Joseph Daisay


Génération 1.5 : Marie François Daisay


Marie François Daisay est donc né à Chambéry en 1797, de Joseph, vu juste avant, et de Jacqueline Duvivier. Il sera maître bottier comme son père mais au 3e régiment de chasseurs. Il épouse en 1824 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), Jeanne Clément (Pont-à-Mousson 1804 - Tarbes 1883) qui lui donnera sept enfants :
  1. Jean Alexandre (Tarascon 1825 - Nancy 1867), maître bottier au 5e régiment de hussards, marié en 1855 à Tarbes ;
  2. Jean Charles Alexandre (Fontenay-le-Comte 1827 - id. 1828) ;
  3. Pierre Charles (Libourne 1829 - Auch 1874), marié à Auch en 1861, maître bottier au 3e régiment de chasseurs ;
  4. Jean Alphonse Philippe (Stenay 1833 - Bayon 1914), dessinateur ingénieur des Ponts et Chaussées, marié à Dôle en 1859 ;
  5. Jean Cincinnatus François (Lyon 1836 - Saint-Mihiel 1851) ;
  6. Joséphine Elisabeth (Epinal 1838 - Dogneville 1839) ;
  7. Augustine Marie (Thionville 1839 - ?), mariée à Pont-à-Mousson en 1860 puis résidente à Maubeuge en 1872.

On notera que quasiment tous les hommes de cette famille feront le même métier, maître bottier.

Autour des années 1860, la famille sera établie à Pont-à-Mouson mais Marie François décède à Tarbes en 1865, là ou est établi temporairement son fils Jean Alexandre.


Les différentes résidences de Marie François jusqu'à son décès à Tarbes, de quoi donner le tournis



Génération 1.6 : Jean Claude Daisay


Jean-Claude naît lui aussi à Chambéry, en 1797, et sera comme son frère et ses neveux, maître bottier, au 4e régiment des dragons. En 1829, il épouse à Chartres (Eure-et-Loir) Françoise Mathurine Pariselle (Fontainebleau 1793 - Dôle 1859). Elle lui donnera six enfants :
  1. Joséphine Sophie (Chartres 1829 - Lunéville 1830) ;
  2. Gabriel Joseph (Lunéville 1830 - Bordeaux 1870), maître bottier au 4e régiment de dragons, marié à Belfort en 1863 ;
  3. Joseph Edouard Alexandre (Belfort 1833 - Paris 1872), négociant, marié à Gentilly en 1865 ;
  4. Octavie Clémence (Saint-Mihiel 1835 - Béziers 1837) ;
  5. François Marie (Lyon 1836 - Béziers 1837) ;
  6. Victoire Joséphine (Béziers 1838 - Nancy 1899) ;

On notera que certaines villes reviennent aux même dates ce qui est logique : les militaires évoluaient dans les mêmes régiments.
Plus tard, la famille s'établira à Dôle mais c'est à Saint-Cloud que Jean-Claude rendra son dernier souffle en 1861.



La bougeotte qu'on vous dit...



Génération 1.5.1 : Jean Alexandre Daisay


Jean Alexandre Daisay, maître bottier au 5e régiment de hussards (Tarascon 1825 - Nancy 1867), n'aura eu le temps de n'avoir que trois enfants avec Clémentine Mercier (Brest 1837 - Nancy 1919) qu'il a épousée à Tarbes en 1855 :
  1. Antoinette Clotilde (Sétif 1856 - ?), a priori décédée en bas âge ;
  2. Marie René (Nancy 1858 - Paris 1927), dessinateur, célibataire ;
  3. Louis (Senlis 1862 - Nancy 1927), employé de commerce, marié à Nancy en 1919 où il passera quasi toute sa vie.

Jean Alexandre est à l'origine de l'une des deux branches Daisay établies à Nancy sur le long terme.



Jean Alexandre a dû avoir tantôt très chaud, tantôt très froid



Génération 1.5.3 : Pierre Charles Daisay


Pierre Charles Daisay (Libourne 1829 - Auch 1874), maître bottier au 3e régiment de chasseurs, n'a eu que deux filles avec Julie Marguerite Sentoux (Auch 1838 - id. 1913), débitante de tabac, mais le couple a pas mal déménagé également :
  1. Anna Ernestine (Sétif 1862 - ?), mariée avec Auguste Couzinié puis établie à Toulouse ;
  2. Marie Henriette (Clermont-Ferrand 1868 - Toulon 1916), logeuse en garni, célibataire ;


A Sétif six ans après son frère




Génération 1.6.2 ; Gabriel Joseph Daisay


Comme ses cousins précédemment cités, Gabriel Joseph Daisay (Lunéville 1830 - Bordeaux 1870), lui aussi maître bottier au 4e régiment de dragons,  n'eut pas le temps de vivre bien longtemps pour assurer une grande descendance. Il se marie à Belfort en 1863 avec Anne Prudhon (Pluvet 1837 - Bourges 1895) qui lui donnera deux filles viables :
  1. Gabrielle Marie Clémence (Belfort 1864 - Reims 1934) dont la descendance restera rémoise ;
  2. Un garçon né sans vie (Nancy 1866) ;
  3. Maria Elise (Lille 1868 - ?) qui se mariera à Bourges (où vit sa mère) avec un militaire du même régiment que son père, Marie Théodore Gustave Midoz et déménagera très souvent jusqu'à finir à Montauban.


Je n'aurais jamais trouvé tous ces lieux sans les bases de données en ligne...



Génération 1.5.4 x 1.6.6 : Jean Alphonse Philippe & Victoire Joséphine Daisay


Ces deux-là sont cousins issus de germains mais se sont mariés ensemble (une sorte de tradition chez les Daisay) à Dôle en 1859, ville de résidence des parents de la mariée. Ce sont donc tous les deux des enfants de militaires sans pour autant embrasser la même carrière puisque lui sera d'abord dessinateur puis buraliste avec sa cousine d'épouse. Ils auront tout de même le goût du voyage à en croire le lieu de naissance de leurs enfants :
  1. Edouard (Saint-Petersbourg 1860 - La Tronche 1953), marié et installé à Nancy ;
  2. Marie Alphonsine (Saint-Petersbourg 1863 - ?), mariée à Nancy, sans postérité ;
  3. Marie Adèle (Paris 1866 - ?), a priori décédée en bas âge ;
  4. Mélanie Julie Jeanne (Kyiv 1867 - ?), idem ;
  5. Lucien Ernest (Talnoe 1873 - Nancy 1902), peintre décorateur, célibataire ;
  6. Louise Anne (Talnoe 1880 - Rouen 1958), mariée à Nancy puis installée définitivement à Rouen où naîtront ses enfants.

Victoire Daisay finira ses jours à Nancy en 1899 tandis que son époux s'éteindra dans un hospice à Bayon en 1914 après avoir demeuré à Pagny-sur-Moselle puis Rosières-aux-Salines, toutes dans le département de la Meurthe-et-Moselle. Cette branche est a priori éteinte aujourd'hui.



Plus instable que le radium...




En bonus, du même groupe :





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